Côte d'Ivoire
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La Côte d’Ivoire devient le 2e pays producteur de coton en Afrique
Abidjan – Pour la campagne 2020-2021, la filière cotonnière a réalisé un niveau de production jamais atteint de plus 550.000 tonnes de coton graine, faisant ainsi de la Côte d’Ivoire, le 2ème pays producteur de coton africain après le Bénin, selon un communiqué de presse d’Intercoton transmis à l’AIP.
La Côte d’Ivoire passe ainsi de la troisième place à la deuxième dorénavant devant le Mali, dont les performances sont moindres.
INTERCOTON a été créée le 22 novembre 2000 selon les dispositions de la loi n° 60-315 du 21 septembre 1960 et restructurée le 18 décembre 2013 conformément à de l’ordonnance n°2011-473 du 21 décembre 2011 relative aux Organisations interprofessionnelles agricoles (OIA).
Elle est aujourd’hui régie par le décret N° 2014-514 du 15 septembre 2014 portant reconnaissance de l’Organisation Interprofessionnelle Agricole de la filière coton de Côte d’Ivoire.
Avec Abidjan.net
Affaire Paulette Dulout / Un admistrateur corrompu vend Yamoussoukro
Dans les secrets des sphères administratives et financières, on l’appelle l’affaire Paulette Dulout et elle incarne à elle seule à quel point la corruption dans les arcanes de l’administration ivoirienne est avancée avec des personnes ,qui ne pensant qu’à leur bénéfice personnel, sont prêtes à tout vendre pour faire fortune.
Affaire Paulette Dulout : qu’en est-il exactement?
L’affaire remonte à 1942 nous dit Landportal.org. Dulout Jean Paul, le beau-père de Paulette Dulout née LÉCUÉ, bénéficie à « titre gratuit » d’une parcelle de terrain de 90ha66a aux fins d’exploitation agricole. On est en pleine période coloniale et les parcelles ont été attribuées à des colons organisés en compagnies agricoles ou individuel comme Dulout Jean Paul.
A l’indépendance, la concession administrative de la parcelle engendre par effet sa prise en compte dans le domaine public du nouvel Etat de Côte d’Ivoire. Le 13 octobre 1960, les enfants du premier président ivoirien, Félix Houphouët-Boigny en sont désignés « propriétaires ». Mais, en 1965, l’Etat affecte ce bien domanial à l’usage public et ouvre des voies de communication.
En 2016 Paulette Dulout décide de porter plainte contre l’Etat ivoirien devant le Tribunal de Toumodi. Car en 2002, elle a réussi à obtenir de l’administration un titre foncier qui la conforte sa position d’héritière légitime d’une grande partie de la capitale politique.
Mais au cours de cette « procédure dans laquelle l’Etat de Côte d’Ivoire comparaît en assignation forcée l’on découvre que le Certificat de propriété foncière qui lui a été délivré en 2002 par le Conservateur de la propriété foncière à Abidjan est un illégal. Il est de toute évidence en fraude avec le Décret de 1997. Cette parcelle qui porte le n°26 du N’zi Comoé a bénéficié d’un acte au noir délivré le 12 novembre 2002 ».
Paulette Dulout est alors déboutée et Yamoussoukro sauvée. Eh oui, la justice a sauvé le pays, refusant tout droit à Dulout Paulette sur la parcelle querellée. Mais combien de cas Paulette Dulout existent-ils en Côte d’Ivoire où des ivoiriens ont préféré vendre le pays que de veiller à le défendre ?
Par ailleurs, selon des informations de Sudouest, en France, Paulette Dulout est décédée en juin 2021.
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Par Serge Daniel