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Ivory Coast former president Gbagbo and Ouattara to meet
According to the ivorian investigator Chris Yapi, Ivory Coast former president Laurent Gbagbo and current president Ouattara to meet on July 27th in Abidjan.
After arriving in his country on June 17th after spending 8 years in the jails of the International Criminal Court that pronounced him innocent of all charges, president Laurent Gbagbo flew to the RDC where he was invited by Pierre Bemba before meeting Ivory Coast former president Henri Konan Bédié July 10-11 in Daoukro.
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Le Nigeria reçoit 6 avions de combat US
Selon Arab News, le Nigeria a reçu 6 avions américains de combat pour les opérations antiterroristes contre Boko Haram.
C’est un contrat de vente d’armes s’élévant à 593-millions de dollars et qui avait eu lieu sous l’administration d’Obama en mai 2016 mais qui avait été suspendu par le président sortant comme legs à son successeur Donald Trump.
Ce contrat avait été définitivement approuvé en août 2017 par Donanld Trump, incluant des munitions, des entrainements militaires et la maintenance.
Ce vendredi 23 juillet, 6 des 12 avions alors commandé sont arrivés à Kano, selon les services de communication des forces armées du Nigeria.
Ce sont des A-29 Super Tucano fabriqués aux Etats-Unis par Sierra Nevada et son partenaire brésilien Embraer Defense and Security.
Le Super Tucano est déjà utilisé au Brésil, pour les patrouilles frontalières, et dans une douzaine d’autres forces aériennes, y compris en Afghanistan, en Colombie et en Indonésie.
Dimanche, l’armée de l’air nigériane a déclaré avoir perdu un Alpha Jet, un avion d’entraînement et d’attaque de fabrication européenne construit dans les années 70 et 80, après avoir été attaqué par des gangs criminels dans l’État de Zamfara, dans le nord-ouest du pays.
L’article integral en Anglais ici
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Liberté conditionnelle pour quatre leaders de l’opposition en Guinée
Quatre hauts dirigeants de l’union des forces démocratiques de Guinée (Ufdg-opposition) ont bénéficié vendredi d’une liberté conditionnelle, a annoncé dans la soirée Victor Macka, directeur de l’administration pénitentiaire.
Il s’agit de Chérif Bah, Ousmane Gaoual, Abdoulaye Bah et Mamadou Cellou Baldé en prison depuis novembre 2020 à la suite des manifestations ayant émaillé la présidentielle d’octobre 2020.
Cette décision a été dictée par l’état de santé des prévenus internés depuis plus d’un mois au centre hospitalier universitaire Ignace Deen, a précisé le directeur de l’administration pénitentiaire.
Il a rappelé qu’ils sont tenus de poursuivre les traitements prescrits par leurs médecins personnels, déférer à toute réquisition de l’administration pénitentiaire, ne pas sortir de Conakry sans autorisation préalable de l’administration pénitentiaire.
« Toutes violations des obligations liées à ce régime entraîne de plein droit sa révocation », a indiqué Macka s’exprimant à la télévision nationale.
Accusés entre autres de « trouble par la dévastation et le pillage », « atteinte aux institutions de la république et participation à un mouvement insurrectionnel », ces opposants avaient été renvoyés en avril au tribunal criminel de Dixinn. Leur procès n’est pas encore fixé.
De violentes manifestations ayant causé des dizaines de morts avaient éclaté après la présidentielle contestée d’octobre 2020 qui a permis à Alpha Condé d’enchaîner avec un 3ème mandat.
Le leader de l’opposition Cellou Dalein Diallo réclame toujours sa victoire.
Source: aacom
Bénin/ Pas de troisième mandat pour Patrice Talon
Pas de troisième mandat pour Patrice Talon/ Contrairement à Alassane Ouattara de la Cote d’Ivoire et Alpha Condé de la Guinée, au Bénin, le Président Patrice Talon a promis de quitter le pouvoir au terme de son actuel mandat, le (deuxième) et dernier selon la Constitution. Cet engagement pris lors d’un sommet de la jeunesse panafricaine pourrait faire du Président, selon les organisateurs, «le porte-parole» de la lutte contre les torpillages des constitutions sur le continent.
Réélu au terme d’une élection présidentielle controversée, en avril dernier, le Président du Bénin Patrice Talon cherche-t-il à faire figure de légaliste en promettant de ne pas s’éterniser au pouvoir?
Au terme du 2e sommet citoyen sur «la bonne gouvernance, l’alternance et la démocratie en Afrique de l’Ouest» tenu les 9 et 10 juillet à Cotonou, la capitale économique du Bénin, le Président Patrice Talon a promis de transmettre le pouvoir à son successeur au terme de son second mandat, en 2026. Patrice Talon a même accepté de recevoir des mains des organisateurs, une stèle, symbole de l’alternance en promettant de porter cet idéal.
«Je voudrais vous garantir que je demanderai une dérogation au protocole d’État pour que le symbole de l’alternance, que vous venez de me remettre, fasse désormais partie des éléments du rituel de passation de charge. J’en prendrai bien soin et je le transmettrai à mon successeur lui-même, en l’invitant à bien lire le chiffre 2 qui est dessus», a déclaré le Président Talon lors de cet événement organisé par la coordination des mouvements panafricains issus de 10 pays de la sous-région (le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Gambie, la Guinée, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo).
Rien d’extraordinaire a priori, puisqu’il ne s’agit que de respecter les termes de la Constitution du Bénin. Sauf que dans une région où des régimes politiques ont pris des libertés avec les limitations constitutionnelles du nombre de mandats présidentiels, s’abstenir de faire sauter ce verrou relèverait presque d’un exploit. Petit pays d’Afrique de l’Ouest où depuis les années 90, la culture démocratique est relativement bien avancée, par rapport à ses voisins, le Bénin a jusqu’ici respecté le critère constitutionnel de la limitation des mandats présidentiels, qui est de cinq ans renouvelable une seule fois. En 2016, le départ du prédécesseur de Patrice Talon, Boni Yayi, au terme de son second mandat, a d’ailleurs été salué par l’opinion béninoise et africaine, alors que beaucoup lui avaient prêté, à un moment, l’intention d’en briguer un troisième.
Fort de ce précédent, le 2e sommet des jeunes panafricains a obtenu du Président Talon l’engagement de quitter lui aussi le pouvoir au terme de son second mandat en 2026.
Ainsi s’ouvre, à partir de cette deuxième édition du sommet, la première ayant eu lieu à Lomé en 2017, une véritable campagne que ces jeunes panafricains comptent dérouler sur le continent, et surtout dans l’espace CEDEAO, contre les troisièmes mandats problématiques.
Leur campagne pointe comme «regrettable» l’expérience de la Guinée Conakry et de la Côte d’Ivoire où les Présidents Alpha Condé et Alassane Ouattara sont parvenus à travers une modification constitutionnelle, à briguer un troisième quinquennat en 2020.
Cette campagne consistera donc, à encourager les chefs d’État au pouvoir à prendre conscience des risques de l’absence d’alternance et d’accepter de passer la main au terme de leur second mandat, conformément à leurs propres constitutions, sans chercher à les amender.
Un acte fort
En adhérant à cet idéal, du moins en ce qui concerne son propre pays, le Président Patrice Talon donne «une première grande victoire à ce combat» selon le coordonnateur du sommet, David Dosseh.
Approché par Sputnik, cet universitaire togolais affirme que «le Président Talon a posé en ce faisant, un acte fort, courageux, patriotique et surtout d’une très grande portée historique».
Et de poursuivre: «l’histoire retiendra qu’il a fait de Cotonou la capitale de la limitation du nombre de mandats présidentiels en Afrique. Ce ne sera pas facile, mais nous attendons que le Président Talon soit notre porte-parole auprès de ses pairs et nous facilite l’accès à certains palais».
David Dosseh espère rallier à sa cause le Président du Ghana, Nana Addo-Akufo, qui est à son deuxième mandat. Celui qui est actuellement le Président en exercice de la CEDEAO devrait d’après la constitution quitter le pouvoir au terme de ce second mandat.
«Pour nous, société civile, il faut aller de l’avant et gagner d’autres alliés à la cause parmi les Présidents en fonction», justifie David Dosseh.
Démocratie vs Développement
Mais tout le monde n’a pas la même perception de la démarche de Patrice Talon. Approché par Sputnik, le chercheur associé au Timbuktu Institute, Wilfrid Ahouansou, estime que l’engagement du Président Patrice Talon est loin d’être une prouesse. L’analyste de ce think tank basé à Dakar rappelle que la promesse du Président Talon relève d’une obligation légale lui incombant, puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de respecter la constitution béninoise.
À travers l’acte posé lors de ce sommet, le chef de l’État béninois aspire, donc, à redorer son image, ternie par les nombreuses critiques dont il fit l’objet, poursuit le chercheur béninois.
Depuis son arrivée au pouvoir en mars 2016 en effet, le Président Talon est accusé par l’opposition et la société civile de son pays de «dérives autoritaires». En octobre 2020, l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (OFPRA) a même retiré le Bénin de sa liste des «pays sûrs» du fait du nombre élevé de Béninois demandeurs d’asile politique en France. L’élection d’avril 2021 a cristallisé beaucoup de critiques à l’endroit du Président béninois, étant donné que la plupart de ses adversaires n’ont pu se présenter à ce scrutin majeur: certains avaient été «poussés à l’exil», d’autres ont vu leurs candidatures rejetées.
En tout état de cause, Wilfrid Ahouansou estime que le Président Talon devrait arriver à relever deux défis. D’abord, réussir à redonner au Bénin l’image d’un pays «modèle en termes de démocratie». Cela impliquera, notamment, le retour des exilés et la libération des acteurs politiques encore en prison.
«Même si le régime actuel semble faire croire que le développement passe au-dessus des libertés démocratiques, il me semble qu’il tient encore à présenter le pays sous ses plus beaux atouts», a indiqué le chercheur.
Le second enjeu, poursuit-il, est celui relatif à la gestion de sa propre succession. Wilfrid Ahouansou croit, en effet, que l’engagement du Président à ne pas briguer de troisième mandat ouvrira très tôt la voie aux hostilités dans son propre camp autour de l’identité du dauphin qui devrait porter les couleurs de la majorité en 2026.
«Évidemment, les ténors des deux partis qui soutiennent le chef de l’État vont se mettre en ordre de bataille», prévoit-il. Il espère que cet affrontement n’empêchera pas l’exécutif de se concentrer sur la conduite des affaires du pays.
«En tout état de cause, il me semble qu’à l’approche de la fin du second mandat, les personnes qui seront positionnées comme successeurs potentiels du Président Talon seront clairement identifiées», conclut-il.
Reste à savoir si le Président Talon tiendra sa promesse le moment venu. Déjà en 2016 il s’était publiquement engagé à quitter le pouvoir après un seul et unique mandat de cinq ans. Une promesse qu’il n’a pas tenue.
Avec Sputniknews
Grèce : Expulsion en mer des migrants demandeurs d’asile
Un haut responsable de l’UE a déclaré à la BBC que le gouvernement grec devait arrêter l’expulsion illégale des migrants arrivant aux frontières du pays. La commissaire aux affaires intérieures, Ylva Johansonn, a déclaré que les rapports « très bien fondés » de « refoulements » en mer et sur terre étaient des « violations des valeurs européennes fondamentales ».
Des groupes de défense des droits humains allèguent que des milliers de personnes demandant l’asile en Europe ont été refoulées de Grèce vers la Turquie avant d’avoir eu la possibilité de demander l’asile. La Grèce a toujours nié les allégations.
UN ALLIÉ DE L’EX-PRÉSIDENT YAHYA JAMMEH CONDAMNÉ À MORT
Un tribunal gambien a condamné à mort un allié de l’ex-président Yahya Jammeh pour son rôle dans le meurtre d’un ancien ministre des Finances, rapporte l’agence de presse AFP.
Yankuba Touray était soupçonné d’être impliqué dans l’assassinat mystérieux en 1995 d’Ousman Koro Ceesay, nommé ministre des Finances peu après le coup d’État qui a porté M. Jammeh au pouvoir en tant que lieutenant de l’armée de 29 ans.
Weah à la traque des « grands voleurs » de l’État libérien
Dans la nouvelle vision de la bonne gouvernance, la Commission libérienne de lutte contre la corruption (LACC) a annoncé à tous les responsables gouvernementaux de déclarer leurs avoirs d’ici juillet 2021. Le LACC est un organe gouvernemental autonome chargé d’examiner tous les problèmes de corruption au sein du gouvernement libérien.
La Commission libérienne de lutte contre la corruption (LACC) a fait clairement savoir aux responsables du gouvernement de faire connaître leurs actifs d’ici juillet. Les autorités de l’institution ont indiqué que la déclaration des avoirs des représentants du gouvernement aiderait le LACC à s’acquitter de ses devoirs et fonctions en aidant à minimiser la corruption dans le cycle gouvernemental.
Depuis 2018, l’année de l’accession à la magistrature suprême du Président George Weah, les membres de son gouvernement n’ont pas encore fait connaître leurs actifs, ce qui contrevient aux lois du Liberia, provoquant ainsi un recul du travail du LACC. La lutte contre la corruption est retardée selon les autorités du LACC, car ils n’ont pas encore déclaré leur patrimoine depuis qu’ils sont devenus des fonctionnaires du gouvernement.
La LACC (Liberia Anti-Corruption Commission) a également menacé que tout fonctionnaire du gouvernement refusant de déclarer ses avoirs s’exposerait à la pleine sanction des lois. La juridiction de la LACC s’étend à toutes les agences du secteur public au Liberia et à leurs employés, y compris les départements gouvernementaux, les conseils locaux, les membres du Parlement, les ministres, le pouvoir judiciaire et le gouvernement.
La mission de l’institution, entre autre, est de prévenir, combattre et réduire la corruption dans les secteurs public et privé et de promouvoir la bonne gouvernance, l’intégrité et l’Etat de droit.
L’article intégral dans Afrik
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